A. FEMENIA - M. BEGUE :
Les prévisions météo n'étaient pas très encourageantes ce mardi pour randonner vers le volcan...
Démarrée sous une petite pluie fine, la randonnée a pu se poursuivre sans cape de pluie, même parfois sous un franc soleil ! Merci aux vents d'altitude !
De nombreux chemins conduisent à l'Argamasse... c'est donc en ordre dispersé que nous nous sommes (enfin) retrouvés au bord du plan d'eau.
Les orchidées de saison étaient au rendez-vous. Elles ne sont pas bien hautes ces cynorkis et c'est donc accroupis, à quatre pattes, allongés qu'une partie des botanicoeurs s'est égayée autour de la mare.
Le long du parcours (sous le Piton Textor) nous avons retrouvé aussi les Habanaria, Benthamia, Cynorkis déjà observés lors de précédents passages. Leur identification devient de plus en plus complexe... Il nous semble que les différents auteurs de livres sur les orchidées sèment la confusion dans nos esprits... (on dirait même qu'ils le font exprès !). Nous devrions lancer un appel pour qu'ils se mettent d'accord !
Si un projet basé (uniquement) sur les Cynorkis, Benthamia de La Réunion..., et même que sur ceux des milieux éricoides voit le jour nous avons de nombreuses photos pour alimenter la bases de données dans notre dossier "à identifier !"
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F. Duban : nous partons sous une petite farine le long du sentier qui domine l’époustouflant paysage de la Rivière des Rempart, mais le rideau est tiré.
Peu de petites orchidées dans les herbes de cette section du sentier où d’ordinaire elles abondent.
Sont néanmoins repérés des Satyres charmants en fleur et des Cynorkis dont il faut convenir qu’ils vont nécessiter un loupe binoculaire pour être identifiés.
Avant de traverser la route, une sublime Beclardia macrostachya suspend le temps.
Le sentier qui monte vers le Piton Textor d’ordinaire abondent en plantes remarquables mais aujourd’hui peu sont repérées. Notons la présence de Disa borbonica.
Il faut maintenant redescendre vers l’Argamasse et la partie du sentier qui traverse les scories au pied du Textor laisse deviner le passage de grosses pluies, mais sans gros dommages. Le galet photographié à chaque passage est bien là. Plus loin, des Cynorkis encore, dont l’identifcation va occuper nos soirées.
Enfin la forêts aux Nigrescens, qui sont bien là, avec le soleil revenu. La branche où elles rutilaient est toujours bien nue, à l’exception d’un minuscule tout petit pied. Résilience. Ce qui n’excuse en rien le geste des vandales s’il s’agit bien d’un vol. Inversement, quelque part dans le sous-bois, on a trouvé quelques orchidées en fleurs poussant sur une plaque de mousse accrohée par une ficelle bien posée. On se surprend à reprendre confiance en l’espèce bipède verticale. On rend hommage à la personne qui a eu ce geste.
Au sortir de la forêt, on gravit les pentes du piton où est serti le plan d’eau de l’Argamasse.
Trop de nuages, le Piton des Neiges s’entr’aperçoit un bref instant.
Retour au parking pour un pique-nique arrosé, par de petites farines.