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Nous nous retrouvons sur le parking de l’église de Piton Sainte-Rose, sous le regard  de La Métisse, statue en cours d’élaboration, ce qui nous vaudra en 

rendant visite aux artistes à l’œuvre  une invitation par M. AOUIRA,  Chef de projet porte de parc de Sainte-Rose (Patrimoine et culture) , à assister aux Jours de feu dont l’affiche figure ci-dessus. Vous la retrouverez au format pdf ici.


Pour ce qui est des journées de Rivages et Patrimoines, la brochure ci-dessous au format pdf est téléchargeable ici.

Le site de cette association présente de magnigiques photos et des informations sur l’histoire de Sainte-Rose et un lien pour les réservations.

La brocure ci-dessus est téléchargeable là.

En chemin vers l'accès à la coulée, nous observons une quantité d'espèces variées. Parmi les plus notables:

- Thunbergia laevis - Bec martin - ACANTHAC. - Asie trop., dont on fait d’éphémères boucles d'oreilles en fendant le bout pointu de la graine,

- Cocculus orbiculatus (L.) DC. -Liane d'amarrage. - Menispermaceae -  Asie, véritable moyen de lier des paquets de fourrage ou autres, et dont le nom vernaculaire rappelle l'importance des termes de marine dans la genèse du créole.

Arrivés sur la coulée proprement dite, nous observons un nombre important d'espèces que l'on rencontre quand la végétation s'installe sur une coulée récente.

Autrefois, après le lichen et les mousses, les fougères et le Grand bois de rempart colonisaient peu à peu la lave.

De nos jours, les coulées récentes sont colonisées par les lichens, les mousses et les fougères, mais le Bois de rempart est souvent remplacé par le Filao et les Bois de chapelet.

C'est le cas ici : la coulée a eu lieu en dehors de l'enclos dans une zone déjà anthropiseé où les vieux Bois de rempart sont rares. Les Filaos déjà sur place se sont approprié l'espace er atteignent des hauteurs impressionnantes. Peu de Bois de chapelet.

On trouve ici aussi bien des laves aa que des laves pahoehoe.

  • La lave ʻaʻā, aussi orthographié en ʻaʻa, aʻā, aʻa ou encore aa, terme hawaïen prononcé /ʔəˈʔaː/ et signifiant originellement « brûler », « feu », « colère » (furie dans le regard) puis ayant pris le sens de « lave de pierre », désigne un type de lave fluide, rugueuse et à blocs apparents s'écoulant généralement à haute température, typiquement de 1 000 à 1 100 °C. Felsique et relativement riche en silice, ce qui lui confère une viscosité relativement élevée, ce type de coulée se solidifie rapidement et prend ainsi un aspect croûté, acéré et coupant, constituant ainsi un terrain hérissé, semi-désertique et infertile. Cette forme chaotique s'oppose à celle prise par les laves cordéesRégionalisme typique d'Hawaï, la lave ʻaʻā a pour isonyme la cheire en Auvergne ou la lave en gratons dans le Grand Brûlé de l'île de La Réunion1. Ce terme hawaïen a été introduit dans le lexique de la géologie par Clarence Dutton (en)
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Lave_ʻaʻā


  • La lave pāhoehoe, terme hawaïen signifiant « rivière de satin » en raison des teintes brillantes fréquemment prises une fois refroidie, est un type de lave, généralement basaltique, parfois carbonatique, partiellement dégazée, très pauvre en silice et à très haute température, typiquement de 1 100 à 1 200 °C, ce qui lui confère une très grande fluidité. Sa grande plasticité modèle fréquemment sa surface en fusion sous forme de boudins parallèles de plus ou moins grande dimension, lui donnant alors l'aspect d'un amas de cordes plissées, d'où son nom de « lave cordée », ou d'un amoncèlement de coussins.
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Lave_pāhoehoe


Parmi les espèces qui tentent leur chance il y a la Cascavelle aux graines rouges et noires que rehausse un vernis éclatant.

On note encore la présence de jeunes Ficus et d’Avocats marron.

Les plantes se font plus rares aux abords du rivage. Les embruns doivent y être pour beaucoup.

N. découvre un crabe,Geograpsus grayi, qui se défend avec ardeur.


Nous ferons presque le tour d'un îlot de végétation épargné par la coulée, appelé kipouka par les vulcanologues. Il est peuplé par de hauts filaos.

C'est là que nous pique-niquons, pique-nique arrosé d'un Montravel fabuleux que nous devons à Jeanne Barret à qui nous exprimons toute notre reconnaissance.

Pour le retour, le chemin emprunté passera un peu à l'écart de la coulée dans des zones où les plantes apportées par l'homme dominent.


© François DUBAN 2017