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Apès la pluie


La pluie crépite sur le toit da la voiture qui monte aux Makes. Le regard hagard cherche obstinément des petits pans de ciel bleu. 

Conseil tenu sous le porche de l'église des Makes, il est décidé de visiter le musée de Matutina Stella, ou si le temps le permet, de faire la marche dans la Forêt de l'Etang-Salé. 

Après quelques passages à vide, ce sera la forêt. 

Première évidence, celle-ci  qui luit encore de la dernière ondée  a reçu cette année de nombreuses pluies et les arbres autour de nous sont d'un vert prononcé, alors qu'habituellement dans ces parages la sécheresse marque la végétation. Deuxième évidence, au fil des ans et de nos passages en ces parages — (2012) (2014) (2015) (2016) —, les arbres ont bien grandi. Mission accomplie pour l'ONF. 

Curiosité : des repousses sur les branches horizontales des Veloutiers.

Cette forêt artificielle abrite de nombreux endémiques que l'on retrouvera sur les photos. 

Cette fois-ci une particulière attention a été accordée aux Neem, Cassia du Siam et Acajou du Sénégal ou Kahya. G. FONTAINE nous offre une suite à ses montages pédagoqiues répétés au fil des visites pour faire la différence entre tous ces feuillages qui se ressemblent. (2014) (2015a) (2015b(2015c)  (2016)

Le pique-nique à peu près raisonnable pris, la montée est longue vers les hauts de la forêt. 

Cette fois-ci, on retiendra la découverte de la Cascavelle, de quelques cèpes d'Afrique, et du Bancoulier

Avec son nom bicolore le  Bois blanc rouge obtient toujours un franc succès. 

Le retour se fera en longeant les cultures des limites nord de la forêt. 

Au total, une forêt bien artificielle mais bien utile pour sauver des espèces bien menacées, dont le Bois de chenilles. Un beau travail.



© François DUBAN 2016