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A. FEMENIA - M. BEGUE : Montée sur la coulée sous un soleil de plomb !

La végétation a bien changé depuis notre précédente ascension (avril 2017).

Ce n'est plus "la neige" de lichen à perte de vue, les plantes pionnières se sont installées : fougère, bois de rempart et bois de chapelet, mais aussi goyaviers, bois d'andrèze. Le bois de fer bâtard rencontré est encore bien seul et fragile.

Nous avons été étonnés de trouver du bois de pêche marron, du bois de papaye et encore plus étonnés par la (presque) absence de filaos !

La main de l'homme est-elle passée pour empêcher la colonisation des laves par ce redoutable "envahisseur" ?

Nous avons pique-niqué à l'ombre... de rien ! 


F. Duban : Le rempart est d’un vert étincelant où se dressent les blancs squelettes des troncs brûlés par l’éruption d’il y a déjà 14 ans. Au-dessus un couple de papangues vole en majesté dans l’azur profond, immense, partout.

Les laves dévalent en gratons noirs blanchis au Stereocaulon vulcani - Fleur de roche - Stereocaulaceae ou en ravines lissées par les avalasses. Là-haut les nuages parfois s’effacent et laissent voir un piton étincelant. La vie se réapproprie les lieux. 

Immensités des cieux, des laves, de l’océan en bas.

© François DUBAN 2020