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En arrivant sur le parking, les premiers sur place doivent admettre qu'une petite farine dans un paysage où pèse un brouillard que veut évoquer cette page blanche va priver la marche des vues grandioses vers les pitons et sommets alentour auxquelles nous sommes habitués en ces lieux.

Nous avançons néanmoins dans les prairies, disons bonjour aux vaches et à leur farouche seigneur, aux chevaux toujours aussi élégants, avant de pénétrer dans les sous-bois.

Les premières ravines sont parées des fleurs d'arums.

La progression se fait bientôt sous le couvert. La densité végétale des forêts des Hauts à cette altitude quand elles reçoivent les pluies de la côte au vent est toujours stupéfiante. De plus, on ne déplore pas (pas trop du moins, les arums ponctuant agréablement les rives des ravines) la présence d'invasives.

Mousses et sphaignes, épiphytes et vieux troncs occupent les sous-bois où s'attardent encore des nappes de brouillard.

Festival de petites orchidées.

Pique-nique défiant les treize desserts de Provence...

© François DUBAN 2017