Accueil

A. FEMENIA- M. BEGUE - Dés le parking délimité par des Mapous, des Mahots, des Ambaviles en fleur... on comprend que la sortie sera botanique !

La piste descend en pente douce jusqu'au point de vue sur le barrage de Takamaka situé sur la rivière des Marsouins.

Elle est bordée par de très nombreux Mahots, des Psiadias, des Fleurs jaunes, des Bois de papaye, des Bois de Laurent Martin, des Branles... mais aussi par la vigne marrone...

Juste avant l'arrivée un sentier nous invite à pénétrer dans la forêt. Nous avons suivi la partie qui conduit à l’îlet Bananes sur quelques mètres. L’atmosphère change alors du tout au tout : on se retrouve dans l'intimité d'une forêt moussue, aux vieux branles, Bois de tambour, Bois de quivi, Cannelle marron, riche de très nombreuses orchidées (il faut attendre un peu pour les floraisons...). La forêt a soif !

Nous avons tout de même eu la chance d'admirer des "Calanthaies" avec de nombreux pieds fleuris, des discrètes cynorkis, un angraecum striatum déjà fleuri, et des Habanaria en fin de floraison.

Le sentier était sec (extrêmement rare, selon nos "régionales" de l'étape), le retour par le sentier aurait pu se tenter.

F. Duban - Ciel lumineux à l’arrivée au parking de la Piste Forestière de Takamaka. Au début de la marche, c’est un réel plaisir de retrouver l’incomparable luxuriance de la Forêt de Bébour-Bélouve. Et pourtant…

Force est de reconnaître que la piste est sèche, ce qui ici est littéralement extraordinaire en ces lieux. Les plantes ne semblent pas en trop souffrir. Au lendemain de la sinistre COP 26 il faut bien admettre que même en plein océan l’effondrment climatique est bien amorcé. Les letchis ne murissent pas, faute de pluie. Un Noël sans letchis  à La Réunion serait impensable. 

Cette impression de dessication se renforce au fur et à mesure de la lente descente vers la station supérieure du deuxième téléphérique de Takamaka (voir carte) à l’extémité de la piste, quand la végétation devient de plus en plus éricoïde (branles).

Mais la belle surprise vien avec l’exploration du début du sentier qui plonge  vers  la deuxième retenue de Takamaka au fond de sa vallée encaissée.

Fabuleuses découvertes d’endémiques en fleur, en fruit, en abondance. Les photos en témoignent.


© François DUBAN 2020