Piton Rouge 


A. F.

Journée belle et bien remplie !

La forêt qui couvre le piton reste un lieu préservé, "presque" hors du temps. ...

Nous avons été charmés par les paysages durant toute la journée, les aller-retour des nuées créent aux reliefs, au sous-bois des atmosphères (é)mouvantes.

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Après le repas C. a fait la découverte de la journée : un vieux Bois de fer bâtard COUVERT de caramboles, mais aussi... de Benthamia, Angraecum, Beclardia, Jumellea…


F.D.

Voilà notre troisième visite au Piton Rouge. Entre lui, le Piton Tortue et le Piton Bleu les entités circulent.

Car cette fois, nous atteindrons les sommets, celui du Piton Rouge, et celui de la concentration épiphyte.

Le sentier d'approche est toujours aussi rectiligne dans sa traversée de prairies d'un vert à damner les vaches. Elles sont au loin éparpillées et regardent passer les trains de randonneurs. Ciel bleu, espace. Au loin la présence tutélaire des géants rassure.

Rosée dans l'herbe à l'orée de la forêt au pied du Piton. Premières recherches d'orchidées en fleur

La montée le long de la ravine est toujours aussi riche (Helichrysum heliotropifolium, Angreacum striatum, ...)

Dans la forêt après les platanes, on trouvera  des fruits encore verts et d’autres à maturité de Melicope obscura.

L'herbe du pré encerclé par les pitons voisins est couchée. Nous y déposons les sacs avant l'ascension du Piton Rouge.

La dimension et le nombre de Benthamia latifolia nous impressionne comme la découverte de Physoceras castillonii.

Les paysages sous un ciel qui se charge s'éclairent au loin de la lumière étalée sur les prairies.

Le sommet franchi, d'autres prairies en direction des Trous Blancs s’embrument.

Après le pique-nique, nous explorons la forêt jouxtant le côté est du pré. Nombreuses traces de chasseurs de tangues.

La belle surprise du jour sera une découverte faite par C. C'est un Bois de fer bâtard couché sans doute par un coup de vent voilà longtemps. Il a redressé ses branches devenues supports d'innombrables bulbophyllums mais aussi presque pléthore d'orchidées.

Nous restons longtemps à tenter d'en croire nos yeux.

© François DUBAN 2019