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Voilà une troisième ou quatrième visite au Piton Tortue qui tire son nom de la présence ici de la fougère éponyme.

Ce site demeure un espace mystère que les lacis des sentiers et la densité des fourrés entretiennent à longueur d'année. Aujourd'hui, lumière de printemps, platanes sentinelles aux branches nues, ravine quasi sèche, sentiers presque secs.

La progression est ainsi facilitée et nous parvenons quasi à la crête pour le pique-nique où la chère est bonne même si la chair est mortelle. En tout cas elle ne fut pas triste. 

La recherche des repères ne le fut pas moins et les entités présentes en ces lieux s'en donnèrent à cœur-joie. Je cherre un peu.

Botaniquement parlant on aura noté l'absence normale en cette saison de fleurs aux vives ou délicates couleurs comme habituellement, mais la magie de ces lieux sans invasives ou presque resté intacte.

Retour dans la douceur de la lumière de septembre d'un ciel immaculé.

Piton Tortue sous le regard du Piton des Neiges

© François DUBAN 2017