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A. FEMENIA : Le chemin Vaudevile permet depuis La Chaloupe St Leu d'accéder à la forêt du Tévelave et à la route forestière des Tamarins. Depuis Fakir (24 avril 2018 !) l'accès par le Tévelave est toujours impossible suite à un éboulement.

Nous avons pu, après un détour par l'observatoire des papangues retrouver le sentier des ouvriers - bien connu -. Celui-ci traverse tour à tour milieu dégradé, milieu reboisé de cryptomérias mais aussi milieu de forêt de Bois de couleur... et très souvent la route !

Nous avons réussi à ne pas nous perdre, pas si facile car au bout d'un moment tout se ressemble et on ne sait plus où on se trouve !

Les longoses n'ont pas régressé depuis notre dernier passage... Nous avons tout de même eu le plaisir de croiser de très nombreux Bois de Tambour, des Mahots (poilus, (à l'indument roux, tricuspides...), de vieux Bois de rempart, et même une orchidée en fleur !


F. D. Sans doute est-ce la route Vaudeville qui offre le plus de raisons de méditer sur la transformation des paysages des Hauts. Là où régnait la forêt primaire, écosytème unique puisque insulaire et sur une île au relief très varié et donc aux micro-climats et aux espèces endémiques très divers, on trouve essentiellement du barbelé, des barrières, des prairies artificielles, des vaches, des baignoires, des centres équestres, des Tamarins des Hauts, des Bringeliers, des randonneurs, des Mimosas, des chiens, perdus et sans collier, et parfois des lambeaux de forêt originelle.

D’où la satisfaction de retrouver, au fil de la remontée du sentier depuis l'observatoire des Papangues, après la forêt de Cryptomérias, des espèces endémiques non seulement assez variées, mais dont certains individus, surtout sur la portion haute, sont de magnifiques spécimens parvenus à maturité, puisque séculaires, comme 
Melicope obtusifolia  - Catafaille patte poule ou Grand Catafaille - Rutacée - Endémique de La Réunion et Maurice ou Acacia heterophylla Willd. - Tamarin des hauts - Fabaceae - Endémique de La Réunion. Reste que le sous-bois est brouillé par les Longoses envahissant tout.   

© François DUBAN 2020