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   Et au milieu coule une ravine   ...

En montant depuis la Route des Tamarins vers le Tévelave nous constatons l'urbanisation galopante des Hauts. Nous passons devant la « Maison cadeau » figurant une boîte enrubannée, le tout en béton.

Les voitures sont laissées au mini parking de l'entrée du Sentier des ouvriers où des panneaux rappellent leur labeur quotidien alors qu'ils construisaient la piste forestière allant de la Route du Maïdo au Tévelave.

Le sentier est assez facile mais glissant. Nous retrouvons les plantes de la forêt semi-humide à humide des Hauts et surtout N. CRESTEY rentrée récemment. Son savoir est d'autant plus précieux que nous retrouvons ici une foultitude de Bois de cabri qui se déclinent à l'infini, en termes de couleur, d'altitude et de marronage. À devenir chèvre.

Au cours de cette sortie, nous trouverons aussi décliné le Bois de source, mais ici le macrofolia ??? est vraiment énorme.

Abondent également le Bois de perroquet et l'Osto café.

Mais on retrouve à peu près toutes les essences de la forêt des Hauts, et le plus souvent à une échelle sinon gigantesque, du moins impressionnante : les Branles d'ordinaire maigrichons en milieux éricoïde forment ici d'énormes troncs. Difficile d'en croire ses yeux. 

Le sentier recoupe la route à plusieurs reprises, route d'où l'on surplombe une ravine où ce jour-là bondissait l'eau des dernières pluies et un paysage au-dessus duquel tournoient les Papangues, à qui un observatoire non loin de là est dédié.

Le retour se fera par la route sous une petite farine bien de chez nous. 

Nous prendrons le repas au restaurant typique des Hauts au départ de la route montant vers la piste forestière. Nous dégustons une non moins typique cuisine : le carri Porc-calebasse notamment est très apprécié.

© Cire 2014