Accueil

Maar

Itinéraire connu mais toujours apprécié, la montée aux Trous blancs a parfois troublé : vertige quand on se penche à peine au bord du chemin vers d'insondables cratères antiques enveloppés dans les brumes des Hauts, passage inattendu de manœuvres saisonnières, et toujours l'altière attitude du seigneur en ces lieux, un vieux Tamarin majestueux.

Il y eut d’abord l’observation de salsifis.

Longues observations pour savoir si les Fleurs jaunes du bord du chemin sont

- Fleur jaune des hauts, Hypericum lanceolatum Lam. angustifolium, endémique de La Réunion et qui pousse au-dessus de 2 000 mètres environs. [Les nervures secondaires sont parallèles.]

http://www.f-duban.fr/Decouvertes_naturalistes/Josemont_Lauret/photos-de-gislein-fontaine/feuilles-du-fleur-jaune-des.html#previous-photo

- Fleur jaune des bas, Hypericum lanceolatum Lam. lanceolatum, indigène des Mascareignes et des Comores et qui pousse entre 500 mètres et 1 800 mètres environ. [Les nervures secondaires sont plus grossières et non prallèles.]

http://www.mi-aime-a-ou.com/fleur_jaune.php

Question irrésolue, nos mentors sont absents.

Le trône de M. est toujours là-haut, repère immanquable et but de la boucle de cette marche, d'où l'on découvre les prairies de la Plaine des Cafres d'un vert lumineux, moins que celui des Sophora denudata rencontrées.

 La descente au cratère du grand Trou Blanc est un ravissement et le fond atteint on se laisse choir dans l'herbe rafraîchie par le printemps austral. Contours et détours autour du maar, exploration de retraites secrètes et moussue sous les abris de la falaise du haut du cratèreavant de rejoindre  le lieu du pique-nique sous les ombrages de Sophora denudata. Bientôt des recettes.

© François DUBAN 2017