Bois de rempart - Agauria salicifolia Agarista salicifolia - Ericacée


Photo

* /Users/fduban/Pictures/Decouvertes naturalistes people's photos/LE GUELTE clé Bethléem/ Gislein Piton Lacroix/Bois de rempart - Agarista salicifolia - Ericacée - I.jpg

 Bois de rempart   

Sans lever la tête, on peut reconnaître l'existence d'un Bois de rempart au seul fait de trouver sur le sentier de petites corolles en grelot rouge a base blanche. Elle désigne un arbre pionnier, qui comme le Bois de fer bâtard, fut un des premiers a coloniser une  coulée de lave avec ses petites graines dispersées par le vent.  On les reconnaît presque toujours à leur écorce et à leur bois de couleur rousse. Cette écorce a des crevasses verticales un peu comme celle du Camphrier. De nombreuses parties de cet arbre sont extrémement toxiques (indig. Réu. Mau. Madag. Afr.) Guide de Mare Longue (ONF)

 Ses fleurs sont en petites clochettes rouges. L'écorce est roussâtre avec des crevasses verticales. ll est trés toxique (indig. Réu. Mau. Madag. Afr.). Guide de Mare Longue (ONF)

CIRAD

Arbre de 15 à 20 m de haut mais aussi petit arbre plus ou moins tortueux. Fibreuse, fissurée en long, d’abord brun clair devenant grisâtre. Simples, alternes, entières, pétiolées, elliptiques-allongées, atténuées aux deux extrémités, vert terne dessus, plus claires dessous. Axillaires, en racèmes [?] Rouges, en forme de clochettes. Fruits : Capsules [?] Cette espèce est indigène, présente aux Mascareignes (sauf à Rodrigues), à Madagascar et en Afrique. A la Réunion on ne trouve que la variété pyrifolia . Très commune de basse à moyenne altitude (ne dépassant pas 1200 m). C’est le premier arbre indigène à coloniser les coulées de lave fraîches. Dans les forêts plus âgées (Mare-Longue) on trouve encore des individus âgés plus ou moins dépérissant. Groupe de succession : c’est une espèce pionnière [?] Son feuillage est toxique. Utilisation pharmacologique («avec prudence » contre les maladies de peau et hémorroïdes).<CIRAD


© F. DUBAN  2014